Débat du 02/05 : présidentielle
Posté : mer. 2 mai 2012 14:51
Questions pour un champion, à poser ce soir aux deux candidats :
Pour M.Sarkozy :
1) Pourquoi n'avez-vous pas, quand il était encore temps, réduit significativement les déficits de l’État ?
2) Pourquoi avez-vous laissé tous les acteurs de l'économie, ménages et entreprises s'endetter plus que ceux d'aucun autres pays du G7, comme l'établissent les données incontestables de l'OCDE?
3) Comment croire que vous ferez pendant un second mandat les réformes que vous n'avez pas osé faire pendant le premier? Et ne répondez pas que vous pourrez le faire parce que la crise est derrière nous : ce n'est pas vrai.
4) Que ferez vous très précisément, euro par euro, pour échapper à la tutelle des marchés, c'est à dire des préteurs, dans le collectif budgétaire de juillet 2012 (auquel vous n'échapperez pas, car vos chiffres budgétaires sont faux) et dans le budget 2013? Et cela sans compter sur une croissance qui ne sera évidemment pas au rendez-vous, à voir ce qui se profile ailleurs, en Europe, aux USA et en Chine.
Pour M.Hollande :
1) Considérez-vous qu'il demeure licite d’espérer, en France, pouvoir faire fortune par son travail, ou faut-il l'interdire pour financer les déficits et limiter la pauvreté?
2) Si faire fortune n'est plus licite, si les chefs d'entreprise n'ont plus cette motivation, comment pensez-vous que le pays puisse retrouver le chemin de la croissance? Par des investissements publics? Par des nationalisations? Par la vertu?
3) Si faire fortune n'est plus licite, faut-il, selon vous, admettre le maintien des fortunes existantes, qui n'auraient comme signification que d'avoir été bâties avant le 6 mai 2012, ou faut-il les remettre en question, par des impôts massifs sur les successions et sur le patrimoine?
4) Que ferez vous très précisément, euro par euro, pour échapper à la tutelle des marchés, c'est à dire des préteurs, dans le collectif budgétaire de juillet 2012, que vous avez annoncé, et dans le budget 2013? Et cela sans compter sur une croissance qui ne sera évidemment pas au rendez-vous, à voir ce qui se profile ailleurs, en Europe, aux USA et en Chine.
(Jacques Attali, L'Express n°3173)
Pour M.Sarkozy :
1) Pourquoi n'avez-vous pas, quand il était encore temps, réduit significativement les déficits de l’État ?
2) Pourquoi avez-vous laissé tous les acteurs de l'économie, ménages et entreprises s'endetter plus que ceux d'aucun autres pays du G7, comme l'établissent les données incontestables de l'OCDE?
3) Comment croire que vous ferez pendant un second mandat les réformes que vous n'avez pas osé faire pendant le premier? Et ne répondez pas que vous pourrez le faire parce que la crise est derrière nous : ce n'est pas vrai.
4) Que ferez vous très précisément, euro par euro, pour échapper à la tutelle des marchés, c'est à dire des préteurs, dans le collectif budgétaire de juillet 2012 (auquel vous n'échapperez pas, car vos chiffres budgétaires sont faux) et dans le budget 2013? Et cela sans compter sur une croissance qui ne sera évidemment pas au rendez-vous, à voir ce qui se profile ailleurs, en Europe, aux USA et en Chine.
Pour M.Hollande :
1) Considérez-vous qu'il demeure licite d’espérer, en France, pouvoir faire fortune par son travail, ou faut-il l'interdire pour financer les déficits et limiter la pauvreté?
2) Si faire fortune n'est plus licite, si les chefs d'entreprise n'ont plus cette motivation, comment pensez-vous que le pays puisse retrouver le chemin de la croissance? Par des investissements publics? Par des nationalisations? Par la vertu?
3) Si faire fortune n'est plus licite, faut-il, selon vous, admettre le maintien des fortunes existantes, qui n'auraient comme signification que d'avoir été bâties avant le 6 mai 2012, ou faut-il les remettre en question, par des impôts massifs sur les successions et sur le patrimoine?
4) Que ferez vous très précisément, euro par euro, pour échapper à la tutelle des marchés, c'est à dire des préteurs, dans le collectif budgétaire de juillet 2012, que vous avez annoncé, et dans le budget 2013? Et cela sans compter sur une croissance qui ne sera évidemment pas au rendez-vous, à voir ce qui se profile ailleurs, en Europe, aux USA et en Chine.
(Jacques Attali, L'Express n°3173)